Le 26/04/2021

Le partage des émotions, enjeu majeur de l’immersion

- Par Alix Degros

Les réactions émotionnelles ont parfois mauvaise réputation dans le monde du travail. Manque de maîtrise de soi, non-professionnalisme, les émotions peuvent être perçues comme « un élément perturbateur de l’homéostasie en entreprise[1] ». Comme en biologie, l’émotion pourrait bouleverser l’écosystème, l’équilibre et les habitudes de l’organisation.

Et pourtant, l’émotion peut être également envisagée comme « un révélateur pouvant permettre de faire évoluer (en bien) les personnes et les organisations[2] ». Et s’il était grand temps de donner une seconde chance à l’émotion ? D’en comprendre ses impacts et de les intégrer à des démarches immersives ?

Retour sur le rôle clé des émotions et de leur partage pour accentuer l’immersion de vos Team Building !

Le prisme des émotions en entreprise

Le psychologue américain Robert Plutchik a conçu une classification des émotions primaires dont quatre principales et cardinales : la peur, la colère, la tristesse et la joie.

Selon ces 4 émotions de base, il est possible de percevoir les préjugés qui leur sont souvent associées[2] :

  • La peur : interprétée comme un manque de courage, alors que le courage « se manifeste à l’aune du dépassement de ses peurs[2] ».
  • La colère : souvent assimilée à de la violence et de l’agressivité alors que parfois, parler fort ou avec de grands gestes peut simplement revêtir une dimension culturelle.
  • La tristesse : Une personne triste peut être perçue comme dépressive. Pourtant la tristesse est une émotion de réparation, qui peut très bien s’exprimer de manière ponctuelle, sans qu’un état dépressif soit avéré.
  • La joie : Paradoxalement, dans certains contextes, exprimer de la joie est mal vu car cela est perçu comme un manque de sérieux.

L’expression émotionnelle n’est donc pas un risque : « c’est un mécanisme physiologique. Elle doit être saisie comme une opportunité menant à un travail de prise de conscience au niveau de la personne, et aussi de l’organisation au niveau managérial[1] ».

Le partage  « social » de l’émotion

En entreprise diverses émotions peuvent être partagées par les collaborateurs. Certaines issues de leurs vies personnelles d’autres provenant de challenges en cours dans l’organisation. Positives ou négatives, ces émotions se partagent.

« Si vous repensez à l’annonce d’une signature de contrat pour un nouveau job, d’un licenciement pour raisons économiques ou d’une remarque désobligeante d’un collègue… il est fort probable que ces situations aient suscité en vous, à des degrés divers, des émotions ou des sentiments. Quel fut alors l’un de vos premiers réflexes ? En parler à votre conjoint, à un parent, à un ami[1] ? » Pour le psychologue David Vellut, il s’agit d’un processus qu’on appelle « le partage social des émotions ».Mais, plus qu’un simple « partage entre deux individus », ce phénomène produit des effets aussi bien « au niveau individuel que collectif ».

Dans un Team-Building, les participants sont amenés à ressentir diverses émotions : surprise, intérêt, étonnement, joie, suspens… Qu’ils vont partager ! Ce partage soude des liens durablement entre les collaborateurs, qui en parlent autour d’eux ! Créant ainsi un cercle vertueux autour de l’entreprise.

Immersion et partage d’émotions – Les apprentissages

1 – Le savoir-faire indispensable à la création de l’émotion

« Le partage social des émotions est un phénomène qui se produit entre au moins deux personnes : une personne qui raconte un événement (et qui partage les émotions suscitées à cette occasion), et une personne qui écoute[1] ». C’est tout l’enjeu des équipes Kréatim. Situés à Lyon, ces dernières sauront créer l’émotion autour d’une histoire forte, afin que ces dernières circulent entre les participants.

2 – Les émotions créent des effets sur la personne et sur le groupe

Le partage des émotions produit des effets aussi bien « chez l’individu (au niveau intrapersonnel), que sur plusieurs individus en relation (au niveau interpersonnel) et sur des groupes entiers (au niveau collectif[1]) ». Dans le cas des Escapes Games par exemple, il s’agit du groupe de collaborateurs participant. Ils en voient leurs liens renforcés.

3 – Les émotions positives vécues en immersion créent un cercle vertueux dans l’entreprise !

Partager des émotions positives au sein d’un groupe pendant un jeu, permet de capitaliser leurs effets ! Si le partage d’émotions est négatif, un cercle vicieux peut se mettre en place « sous la forme d’une co-rumination[1] », d’où l’importance capitale de s’entourer de professionnels qualifiés pour l’organisation de vos Team-Building. A Lyon, ces derniers seront capables de créer les conditions propices pour que chaque participant prenne plaisir à se plonger dans une histoire… et à partager des émotions positives en équipes !

Le jeu immersif se prête à merveille au partage d’émotions. A travers l’expertise des équipes Kréatim, et immergés au sein d’une histoire forte, partageant une quête, les collaborateurs vivent des émotions positives ensemble. Ils se créent des souvenirs et cela se ressent à la fois à titre personnel mais aussi sur le groupe !

Les équipes lyonnaises Kréatim sauront traduire les enjeux internes de votre entreprise, afin de créer les conditions propices à ce partage d’émotions (positives !) et durables.


[1] https://theconversation.com/changer-de-regard-sur-les-emotions-en-entreprise-122149

[2] Roue des émotions de Robert Plutchik. Machine Elf 1735, Jean Marcotte/Wikimedia

[3] https://www.davidvellut.com/partage-social-des-emotions/